Convertir notre savoir-faire aux bases de données FileMaker

Des bases de données partout depuis longtemps !

Il y a quelques jours, je suis tombée par hasard sur un ancien article de Michel Lansard (1) pour ce blog. Ou plus exactement, sur un projet d’article, car celui-ci – un vrai roman-fleuve 😉 – n’a jamais été publié…

Michel avait pris la plume informatique suite à un email reçu lui proposant de participer à un événement « inter-blogueur ».

Il s’agissait alors d’écrire dans notre blog un article qui serait lu par des lecteurs qui ne nous connaissent pas et ne connaissent pas FileMaker et auxquels les bases de données « ne parlent pas », soit parce qu’ils pensent ne pas s’en servir, soit parce qu’ils en ont peur…

Dans cet article, devait être énoncé 5 conseils. Quels conseils donneriez-vous à ces lecteurs qui ne connaissent rien aux bases de données, que cela n’intéresse pas et même, qui peuvent en avoir peur ?!!!

Pédagogiquement, Michel déroule tout un cheminement de la pensée, aidant tout un chacun à prendre conscience que la base de données est partout dans notre vie : même notre bon vieil annuaire téléphonique papier en est une ! Et même… nos dictionnaires et nos encyclopédies papiers et électroniques 😉

Bref, impossible de vivre sans…

Impossible de vivre sans, et pourtant, la question reste de savoir si l’on sait vivre avec !

Pas si simple…

Un savoir-faire à acquérir, pour acquérir du savoir !

Lorsque j’étais lycéenne puis étudiante, ceux qui avaient charge de ma formation avaient le souci de me transmettre pas seulement un savoir, mais également un savoir-faire : celui de chercher une information !

Personne, à moins de posséder une mémoire d’éléphant, ne peut mémoriser l’intégralité d’un dictionnaire ! Personne ne peut savoir à l’avance ce qu’il contient ! Le seul moyen de savoir ce qu’il a dans le ventre est de savoir chercher.

Autrement dit, pour acquérir un savoir, il faut au préalable avoir acquis un savoir-faire !

Le message de mes formateurs était clair : « Tu ignores le sens de tel mot ? Va le chercher dans le dictionnaire ! » Hier, on sortait un gros bouquin des rayons de la bibliothèque. Aujourd’hui, on pianote sur le clavier d’un ordinateur ou d’une tablette pour faire surgir l’information de l’immense bibliothèque virtuelle internet. Dans les deux cas, la démarche est la même !

Un savoir-faire qui évolue en fonction du support

La seule difficulté entre le papier et le virtuel est que nous n’avons pas toujours su convertir nos habitudes de travail – notre savoir-faire – aux immenses possibilités qu’offre le numérique.

Ainsi, beaucoup utilisent leur traitement de texte exactement comme s’ils avaient une machine à écrire avec un écran dessus, la touche Enter faisant office de retour-chariot. Ils ignorent tout de la différence entre un retour à la ligne et un retour paragraphe, d’une feuille de styles, d’une succession pré-enregistrée de feuilles de styles, et j’en passe…

Pour le travail depuis une base de données, de telles lacunes versus la recherche d’informations et d’informations pertinentes se retrouvent. Si je reprends l’exemple du dictionnaire papier, je dois tourner les pages pour parvenir à la bonne lettre puis la bonne série de lettres et enfin, à l’intérieur de la page où se trouve vraisemblablement le mot dont je cherche la définition, le repérer visuellement. Dans l’annuaire téléphonique, la procédure est la même. Le réflexe est donc pris : la recherche se fait par étape, partant du plus général (recherche sur la lettre ou le département) et par cercle concentrique de plus en plus rapproché, au plus particulier : le mot ou la personne recherchés. La tentation est alors de faire de même dans FileMaker : on va sur le modèle Liste des contacts et on regarde un à un, attentivement ou en diagonal, tous les contacts jusqu’à ce que l’on trouve celui qui nous intéresse !

Voilà qui passe à côté de la puissance des outils mis à notre disposition !

Sur la plupart des sites web, existe un champ dans lequel on saisit un (ou plusieurs) mots clés. Ces mots-clés permettent de trouver instantanément la ou les informations disponibles dans le site contenant ce mot. Au lieu de regarder ligne par ligne si l’on trouve le résultat que l’on cherche, celui-ci nous est présenté directement sur un plateau !

La recherche par mot clés est très puissante et très intuitive. Elle a été adoptée par la plupart des internautes. FileMaker lui-même l’a intégré, avec l’outil de recherche rapide.

Avec cette forme de recherche, nous tenons donc les deux bouts : une absence de savoir-faire adapté aux supports numériques ou une approche ultra-intuitive née dans l’univers numérique mais qui dans certains cas, peut manquer de finesse et de nuance…

De la finesse et des nuances, FileMaker n’en manque pas ! Et de fait, il nous propose d’être encore plus intelligent que cela… Mais peut-être le savez-vous déjà ? C’est ce que nous aurons l’occasion de vérifier la semaine prochaine 😉

Alors, bonne semaine à tous et bonne chance dans vos recherches !

Marie-Charlotte Potton

(1) Michel Lansard est le fondateur d’Editomac et créateur de ce blog. Il s’est retiré de l’un et de l’autre en juin 2015 mais continue à utiliser FileMaker dans les activités qu’il a présentement 😉

 

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