Créer une app personnalisée FileMaker (1)

Le deuxième document publié par FileMaker et appartenant au guide de développement d’app personnalisées s’appelle « Créer ».

On peut télécharger ces différents documents depuis le site FileMaker après avoir complété un formulaire.

Là, pas de difficulté de vocabulaire : on met les mains dans le cambouis, si vous me permettez l’expression, et on y va 😉

Suite logique de la planification, cette étape en récolte tous les fruits.

Ceci est particulièrement visible dans la toute première partie de la création, évoquée par le document dans le chapitre En savoir plus sur la base de données. En réalité, ce chapitre traite de la création de la structure de votre base, en évoquant les entités et les attributs (qui, à mon avis, pourraient tout aussi bien faire parti de l’analyse et donc de la planification), puis les tables, enregistrements et rubriques et enfin, les liens.

De tout cela, je vous ai déjà parlé dans un précédent article. Je voudrais juste revenir aujourd’hui sur le plan général du document Créer, en dehors bien entendu des pages purement marketing de FileMaker. Même si l’étape précédente a déjà préparé beaucoup de choses, on peut en effet se demander, face à la « page blanche » filemakeurienne, par quel bout prendre les choses et comment les mener à bien jusqu’au bout.

Ce plan général est le suivant :

  • En savoir plus sur la base de données (en fait, il y est question de la structure de la base)
  • Concevoir un modèle (à lire aussi : l’annexe A, consacrée notamment aux différentes formes d’affichage des données…)
  • Concevoir l’interface utilisateur.
  • Importer des données
  • Intégrer d’autres sources de données
  • Créer un logiciel métier et concevoir un flux de travail
  • Définir les règles de sécurité
  • Tester votre application

Lorsqu’on lit ce plan, on sent une progression : on part des fondations (la structure) pour aller jusqu’au système d’alarme pour empêcher qu’un intrus ne s’introduise dans la maison de vos données, le point d’aboutissement étant par ailleurs le test final de votre application ou du module développé (1).

Si j’en résume la logique, je la traduis comme suit :

  • Créer une structure : tables, rubriques, liens
  • Rendre visibles les données : modèles / modes d’affichages.
  • Réaliser une interface utilisateur conviviale
  • Recevoir des données : imports, sources de données externes et j’ajoute, saisie (avec contrôles sur la saisie)

Ceci constitue en théorie le socle de votre application. Mais il faut aller plus loin :

  • Créer un logiciel métier et concevoir un flux de travail : création de calculs, de scripts, de statistiques…
  • Sécuriser la base et (j’ajoute) les données d’un mauvais usage (le plus souvent accidentel) des utilisateurs

Nous avons là de bons points de repères. Je voudrais simplement discuter avec vous, en dehors des ajouts déjà signalés, quelques aspects complémentaires… à découvrir lundi prochain dans un tout nouvel article sur le sujet 😉

En attendant, bonne semaine à tous !

 

Marie-Charlotte Potton

(1) Pour les développements d’applications un peu conséquentes, il est conseillé de partager le travail sous forme de modules et de suivre tout le processus indiqué dans le guide de FileMaker module après module. Cela permet de mettre très rapidement des éléments de l’application finale en production, de familiariser l’utilisateur avec celle-ci, d’en corriger les incohérences, bugs ou de repérer les changements à opérer pour que les utilisateurs finaux s’y trouvent à l’aise.

Article suivant : à venir.

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