FileMaker : app spécialisée ou non spécialisée ?

Si vous êtes bien dans les listes de FileMaker France, vous avez dû recevoir la semaine dernière un email vous annonçant la sortie d’un nouvel eBook, Les applications spécialisées : rôle unique mais puissance avérée.

Cet eBook, rapide à lire, reprend l’essentiel – du moins je pense 😉 – d’une des conférences donnée à la conférence DevCon 2017 qui rassemble chaque année les développeurs FileMaker aux USA.

D’abord, ne vous fiez pas au titre du document non francisé : celui-ci est bien rédigé en français.

L’intérêt de ce petit eBook est de poser une question et de montrer une évolution dans les pratiques du développement d’apps.

D’abord notons ici qu’il n’est apparemment question que d’app mobiles, c’est-à-dire de ces petites applications que l’on développe ou télécharge depuis l’App Store pour smartphones ou tablettes. Mais notons également que ces app destinées à une utilisation mobiles ont eu aussi des répercussions sur la pratique de développement de solutions destinées à un usage sédentaire de bureau. Et notons enfin que même s’il existe beaucoup d’app autonomes, certaines peuvent être liées à une solution de bureau et donc prévoir une adaptation réciproque de l’une à l’autre…

La question de fond que je traduis dans notre langage est de savoir s’il est préférable de développer une app spécialisée sur une tâche unique ou si elle doit être généraliste, c’est-à-dire répondre à tous les besoins de l’utilisateur sur une question donnée.

Avant le développement de la mobilité, une question similaire se posait également pour les solutions FileMaker de bureau. On l’exprimait davantage en termes de personnalisation et de solutions verticales. La question était la suivante : faut-il développer une application généraliste qui puisse convenir – apparemment – au plus grand nombre. L’avantage en est alors son coût réduit grâce notamment à une mutualisation des moyens (plusieurs clients achètent la même solution). Mais l’inconvénient était alors qu’elle ne convenait jamais totalement à tout le monde.
Ou faut-il développer quelque chose de totalement personnalisé, quitte à en accroître considérablement les coûts ?

La tendance de l’époque était également de faire de grosses applications, c’est-à-dire un unique fichier multitables et répondant au maximum des besoins exprimés.

L’apparition de la mobilité a donc bousculé les lignes et du fait des limites des supports, contraint à remettre en cause cette approche pour spécialiser les développements sur une tâche précise.

Pour ma part, ma tendance serait peut-être de ne pas trancher : sans doute, comme pour les app. de bureau, faut-il tenir compte du contexte, des besoins et possibilités de chacun, en tenant compte bien entendu du fait que les capacités d’un smartphone ou d’une tablette, même si elles ont tendances à s’accroître, ne sont pas illimitées. Une app. trop lourde et trop complexe risque d’en compromettre l’usage…

 

Marie-Charlotte Potton

 

 

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