Quand demander un expert FileMaker ?

FileMaker est relationnel ! Ne restez pas seul !

Aujourd’hui, je rebondis sur un commentaire de David, concernant la restauration d’une ancienne base FileMaker. David rappelle qu’il faut, pour réussir cela, avoir une fondation saine. Et il invite chacun à faire intervenir un expert FileMaker si nécessaire.

Cela m’a fait penser à quelques expériences de coaching.

Comme vous le savez sans doute, j’ai créé il y a 27 ans Editomac, et nous sommes parmi les plus anciens intervenants FileMaker. Nous faisons entre autre beaucoup de coaching à distance, à travers différents pays.

Or je constate que, dans la grande majorité des cas, celui ou celle qui prend des heures de coaching a une idée principale en tête : « ils vont m’aider quand je serai coincé ». Serge, qui vient de suivre 12 heures de coaching avec Magalie, me disait il y a 4 jours : « Je cherche ce truc pendant 3 heures et demi et Magalie me le débloque en un quart d’heure ! ».

Bon. Tant mieux si on a résolu le problème. Mais il y a quand même 3,5 heures de perdues qui auraient pus être plus rentables. N’aurait-il pas été préférable de nous faire intervenir avant ?

Les vrais buts du coaching FileMaker

Le coaching a pour but d’accompagner celui ou celle qui développe. Oui mais…

  • C’est un apport de compétences. Mais pas simplement un mode d’emploi de tel menu ou de telle fonction. Dans une base de données relationnelle, il est important que tout soit en accord, que l’ensemble soit cohérent. Et quand on débute, en particulier, on se focalise souvent sur tel ou tel point sans bien voir l’ensemble. Le coach est là, entre autre, pour affermir cette cohérence.
  • C’est aussi l’apport d’un œil neuf. D’ailleurs chacun de nos coachs, par ailleurs développeurs, est amené, à un moment ou l’autre, à faire intervenir un autre expert qui n’est pas plongé dans son projet. Ce dernier verra les choses autrement, et souvent c’est très précieux.
  • C’est aussi un apport d’expériences. Le problème qui vous bloque a peut-être déjà été vécu par votre coach, ou par un de ses  clients, et la réponse a déjà été trouvée et expérimentée. Pourquoi réinventer la roue ? Mais c’est vrai aussi avant le fameux blocage ; vous n’êtes pas le premier à vous engager dans telle ou telle impasse. Il vaut mieux le savoir tout de suite…

Tout cela renforce l’idée de David. Cet apport doit intervenir le plus tôt possible.

Trop souvent, celui qui a des heures de coaching a tendance à « se les garder » pour le jour où il aura le gros blocage. Ce raisonnement peut être valable si vous avez un contrat de maintenance et dépannage. Mais pas pour du coaching.

Imaginez qu’au bout de 2 mois d’efforts, votre projet FileMaker avance bien, mais vous avez un script qui vous résiste, ou des statistiques toujours fausses, ou… Que direz-vous si votre coach vous résume la situation en disant : « cela ne marche pas, car là, tu as tout basé sur ces 12 rubriques, alors que tu aurais dû créer une nouvelle table, avec ces 7 autres rubriques-là (exemple vécu). »
Il faut alors casser la structure, créer une table, modifier le graphe de liens, recréer des modèles, réinventer les scripts concernés,… Que d’énergie et de temps perdu…

Une des principales causes de difficultés, voire parfois d’échec total, c’est la structure, c’est-à-dire la fondation de la maison. Or, sous prétexte que FileMaker permet de se tromper et de corriger, on s’engouffre dans la première idée que l’on a. Et on le paye souvent très cher ensuite.

  • Prenez le temps de réfléchir sérieusement à votre structure.
    Et ne tardez pas à en discuter avec quelqu’un de compétent.
    C’est là une règle d’or…

Michel Lansard

 

 

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  1. Fred
    10 ans ago

    Bonjour Michel et merci pour cet article.

    Je suis d’accord à 100% et j’aimerais appuyer un aspect bien précis de ton billet :

    À chaque fois que je le peux, je coache mes clients et/ou amis lors de la définition de la structure de leur base de données: tables, rubriques et liens, puisque tout le reste en découle, n’est que secondaire; et en effet, cela ne vient jamais de leur propre initiative car ils préféreraient me faire intervenir à l’étape suivante, lors de création des modèles, voire même, lors de l’écriture des scripts.

    L’autre cas de figure effleuré ici, c’est le cas du nouveau client qui nous propose un mandat de restauration. Mon premier réflexe est de sauter dans la liste des tables et des rubriques, ainsi que graphe des liens; car c’est principalement cette fenêtre-là qui m’inspire la première décision importante au niveau du mandat : restaurer ou… pas 😉

    Si je peux me permettre une suggestion, tu pourrais aussi ajouter à cet article le tag « Structure » ou « Schéma » ou « Relationnel ».

    Amicalement,
    Fred

    PS: On n’installe pas du mobilier de luxe à l’intérieur de la cabane du gamin… si ?


  2. Michel
    10 ans ago

    Bonjour Fred,
     
    Tout à fait d’accord avec toi.
     
    Je constate d’ailleurs que lorsqu’on me demande de réagir à une base FileMaker, mon premier réflexe est de regarder le graphe de liens, puis les tables et structures. Le reste ne vient qu’après.
     
    Ok pour ajouter des mots clefs 😉
     
    Pour le luxe dans la cabane, j’aime bien l’image. Sauf si on s’imagine leurrer un cambrioleur en cachant les trésors dans la dite cabane 😉
     
    Michel Lansard