30 ans et plus…

FileMaker International fête les 30 ans de notre logiciel préféré. Wouah ! C’est une super nouvelle d’autant que rares sont les logiciels aujourd’hui à pouvoir en dire autant !

À cette occasion Marie-Charlotte m’a demandé (pour ne pas dire plus…) que je vous partage ce que cela m’évoque, et mon premier souvenir de FileMaker. Voici donc mes deux réactions à sa demande…

30 ans seulement ?

Première réaction : je m’étonne du nombre 30. Pour moi, cela fait plutôt 32 ou 33 ans. Comme le savent ceux et celles qui fréquentent ce blog depuis longtemps, j’ai écrit l’histoire de FileMaker il y a quelques années… Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à prendre quelques minutes pour la lire. La genèse de FileMaker date de 1982, et il est sorti concrètement en 1983. Ses 4 concepteurs l’appellent « Nutshell ». Et ils confient la distribution à une entreprise de produits PC : Leading Edge.
Et oui ! La première version était bel et bien sous MsDos…

Le nom « FileMaker » quant à lui est effectivement apparu en 1985. D’où cet anniversaire des 30 ans 😉

À la naissance du Macintosh, nos 4 compères voulurent le passer sur Mac. L’éditeur ne croyant pas en l’avenir d’Apple, ils s’en séparèrent. Et on a eu alors FileMaker Plus (pour aller avec le Mac Plus), puis FileMaker II (pour accompagner le Mac II)… jusqu’à ce que Claris (filiale logicielle d’Apple) le rachète…
Pour la petite histoire, il aurait dû revenir à Microsoft, au moment où ils ont racheté Powerpoint à Forethought Inc., propriétaire aussi de FileMaker…
Mais je vous laisse découvrir tout cela dans notre ebook

Quelques souvenirs…

Surprise quand Marie-Charlotte me demande mon premier souvenir de FileMaker. Je ne sais plus du tout comment j’ai rencontré ce logiciel qui partage ma vie depuis quelques décennies au quotidien…

Je me souviens bien de ma découverte de l’informatique, en 1967, au centre de calcul de Nancy. C’était du temps où l’on perforait des cartes pour créer des programmes, que l’on relisait sur de longs listings papier…

Ma première approche des fichiers date de mes 15 ans. Je me suis mis à ficher en détail le contenu de tout ce que je lisais. Et je lisais plusieurs livres par semaine… Un livre pouvait donner lieu à des dizaines de fiches, classées par mots-clefs. Je l’ai fait ainsi pendant 15 ans… Des milliers de fiches cartonnées, rangées dans des boites à chaussures…

Plus tard, permanent d’un organisme humanitaire international (ATD Quart-Monde), je gérais les adhérents actifs avec des fiches cartonnées, remplies de trous, et sur lesquels on posait des petits onglets de couleurs. Même si à l’époque, je ne connaissais pas ces termes, on peut dire que chaque trou était une rubrique. Chaque couleur était une valeur. On y faisait des recherches multi-critères, parfois en introduisant des aiguilles à tricoter dans les trous pour sortir les fiches correspondant à la recherche.

Mon premier fichier informatique date de 1987. Un de mes premiers clients Editomac, la STCUM (Société de transport de Montréal) m’avait demandé d’automatiser le suivi des appels d’offre pour le service des achats. Je l’avais fait avec Excel qui en était à ses débuts (débuts sur Mac et pas encore sur PC). Quel plaisir d’automatiser avec les macros…
Cela correspondait aux outils de l’époque. Mais je m’étonne toujours, 28 ans plus tard, de voir encore des entreprises ou associations… créer leurs fichiers dans un tableur au lieu d’utiliser un vrai logiciel de bases de données… Et pourtant, certains ont payé très cher de se tromper d’outils…

Ma première vraie base de données servait à gérer le service formation de la STCUM. Il s’agissait d’organiser les cours, les stagiaires, les enseignants, les salles. Autrement dit, on était dans le relationnel et le multi-tables. Et je l’ai fait avec Reflex. C’était un beau petit produit édité par Borland et tournant sur Mac et PC. Las ! Borland décida de fermer sa section Mac. Encore un qui a eu l’intuition qu’Apple et sa machine n’avaient aucun avenir…

La mienne étant différente, je me suis retrouvé orphelin. Et c’est là que, sans que je sache vraiment comment, est arrivé à moi FileMaker. Ce devait être aux alentours de 1989, avec FileMaker II. Et depuis, nous ne nous sommes jamais quittés si j’ose dire 😉

Il nous a servi à gérer toute l’activité d’Editomac bien sûr. Mais en le mélangeant avec d’autres outils, nous pouvions assurer de nombreux services à nos clients. Je me souviens entre autre du temps où l’on récupérait des adresses via un minitel pour en faire un mailing papier depuis FileMaker. Il y a longtemps que je n’ai pas vu un minitel… et FileMaker est toujours là.

Je m’en suis servi aussi sur le plan personnel (liste de voyage par exemple…) ou pour le suivi des élèves de ma femme, institutrice…

Aujourd’hui, après avoir passé le relais d’Editomac à Magalie Jeune, je l’utilise encore au quotidien, au plan familial, associatif,… mais aussi sur une autre activité plus professionnelle. Toujours intéressé par ces différents aspects, j’ai même créé depuis quelques temps un site de curation sur la gestion des données, et FileMaker y apparait bien sûr…

Bon, je m’arrête là sinon je vais me faire gronder comme étant trop long. Mais tant pis. Fallait pas me lancer sur le sujet 😉

Michel LANSARD

PS : article d’un certain âge, mais intéressant. Regardez en particulier ce que l’on appelle aujourd’hui le graphe de liens…
http://www.mactech.com/articles/mactech/Vol.04/04.01/ReflexDatabase/index.html

PPS : la curation consiste à collecter des informations sur un sujet donné…
http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/curation.shtml

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  1. Jos
    8 ans ago

    Bonjour Michel,

    Quel plaisir de vous revoir !
    Vous nous manquez beaucoup.
    C’est bien de nous faire de temps en temps un petit coucou.
    A bientôt.