Charlie

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Ce dimanche, 11 janvier 2015,
est un jour très spécial.
Et pour la première fois nous sortons ici de notre sujet habituel…

Epictète, philosophe grec, disait :
« N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites.
Décide de vouloir ce qui arrive… Et tu seras heureux. »

Que l’on aime ou n’aime pas les journaux satiriques, n’est pas la question.

C’est un jour pour réaffirmer la liberté d’expression,
donc la liberté de pensée, de croire…
et le droit de vivre au milieu de ceux et celles qui ne pensent pas ou ne croient pas comme nous.

En hommage aux 17 victimes, voici une citation de 4 d’entre elles :

 

wol

 

 

 

Tig

 

 

 

cabt

 

 

 

Cha

 

 

 

Et un dessin, emprunté à un internaute anonyme :

Charlie

 

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  1. Gilles
    10 ans ago

    Je ne suis pas Charlie : la liberté d’expression et la liberté de la presse n’ont pas le droit d’insulter, de mépriser, de blasphémer, de piétiner, de moquer la foi ou les valeurs des concitoyens, de prendre systématiquement de front les communautés musulmane ou chrétienne.
    Je ne suis pas Charlie et j’ai été choqué de voir Mahomet sous la forme d’une crotte enturbannée ou Benoit XVI sodomiser des enfants. Il ne s’agit pas de tolérance ou de libre-pensée : l’insulte est une violence.
    Je ne suis pas Charlie. Des flics sont morts dans cette exécution sommaire, alors qu’ils étaient caricaturés par ceux-là même qu’ils protégeaient.
    Je ne suis pas Charlie, mais je suis Français et je vois mon pays sombrer dans l’horreur.


  2. Jérôme
    10 ans ago

    Je suis Charlie.
    J’ai le droit d’aimer, de ne pas aimer ; de trouver drôle, de ne pas trouver drôle ; d’aimer aller trop loin, de ne pas aimer aller trop loin.
    J’ai le droit d’être Charlie, de ne pas être Charlie.
    J’ai le droit de me sentir insulté ou de ne pas me sentir insulté. J’ai le devoir, lorsque je me sens insulté, de me demander s’il s’agit bien d’une insulte ou d’un malentendu ou encore, s’il ne s’agit pas tout simplement d’une blessure d’orgueil.
    J’ai le pouvoir de respecter mes adversaires. J’ai le pouvoir de laisser glisser les insultes. J’ai le pouvoir de combattre mes adversaires avec leurs armes.
    Je ne me donne pas le droit de tuer mon prochain.
    J’ai la joie, en ce dimanche, d’être fier de mon pays et du peuple auquel j’appartiens.