Réparer ou comprendre le problème ?
Dans un article récent nous vous invitions à chasser l’évidence.
Aujourd’hui c’est Gilles Brunel, chef de projet FileMaker à Editomac, qui nous partage une réflexion assez liée…
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Voici l’exemple réel d’un client qui avait un problème grave sur sa base de données.
Une rubrique, qui ne devait absolument pas être modifiée par l’utilisateur,
car contenant un « code client ». Mais cette rubrique était – de fait – protégée par un bouton transparent
se trouvant dessus.
Un clic sur cette rubrique ouvrait les informations concernant le client.
Seulement voilà, à l’issue d’une séquence d’actions précises, le curseur se retrouvait
« poussé » dans la rubrique, donc sous le bouton, à la fin du déroulement d’un script,
permettant à l’utilisateur de modifier le code, le plus probablement de façon involontaire.
La doléance d’un client est bien trop souvent formulée avec de
courtes devinettes telles que :
« On peut modifier le CTL quand on est dans le Custboard«
ou bien
« Les codes clients se mélangent dans le logiciel«
ou encore
« L’extraction d’un client le modifie«
Non seulement le développeur doit faire l’apprentissage d’une sémantique
« maison » (qu’est qu’un CTL, qu’est-ce qu’un Custboard, que veut dire « extraction » ? etc.)
mais il n’a aucun moyen de savoir quel chemin l’utilisateur a emprunté pour parvenir
à l’erreur déplorée.
Combien de temps de recherche, d’échanges de mails, de coups de fil, non pas
pour réparer, mais uniquement pour tenter de comprendre le problème ?
Voici le mail reçu par le client cité en exemple, et qui
se reconnaitra en lisant ce blog (Les noms des labos ont été changés).
2- Nous cliquons sur la loupe pour recherche un labo en tapant les trois premières lettres
3- Il lui arrive de trouver plus d’un Labo, tel que TER = Termedic ou bien Terryon
4- S’il en trouve un, c’est sans problème
5- S’il en trouve deux, il ouvre un masque de sélection
6- Nous en sélectionnons UN, ça ferme le masque et nous avons les éléments du Labo
7- Le problème est que à l’ouverture des éléments le curseur se positionne sur le code client et donne la possibilité de le changer. Il nous arrive de ne pas le voir et il s’opère un changement de code et alors toutes les fiches sont dispersées. Il faudra interdire cette possibilité de changement STP
J’ai fait pas à pas le « cas d’utilisation » qui m’était donné en exemple et….
me suis retrouvé avec le curseur dans le code !
La réparation consista à rajouter un « valider enreg/requête » à la fin du script, et à
interdire la saisie dans ladite rubrique par l’option prévue dans l’inspecteur.
(une seule de ces deux actions aurait suffit mais il s’agit de respecter des bonnes pratiques)
Temps de dépannage : inférieur à 60 secondes. En réalité, l’ouverture du logiciel,
se trouvant hors de France, l’identification requise pour que je puisse y accéder
prirent un peu plus de temps que le dépannage lui-même, environ 3 minutes !
Gilles Brunel
PS Michel Lansard :
Pour la petite histoire, Gilles est à Nice en France et le client est à Beyrouth (Liban).
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