Êtes-vous un développeur autodidacte FileMaker ?
Le 16 mars dernier, FileMaker France a publié sur YouTube une petite vidéo très suggestive.
Il s’agit de présenter les avantages à être « développeur autodidacte ».
Si vous regardez attentivement cette vidéo, vous comprenez très vite qu’elle vise non ceux qui sont devenus développeurs professionnels FileMaker mais tous ceux qui développent une solution dans le cadre de leur activité, sans pour autant en faire leur métier.
Dans son jargon, l’éditeur nomme habituellement ces personnes « développeurs citoyens » et chez nous, nous les appelons « personnes ressources »…
Nous voici donc en présence de trois expressions pas complètement synonymes et qui désignent pourtant le même profil de personnes…
Développeurs autodidactes ?
Si vous saisissez « développeurs autodidactes » dans un moteur de recherche, vous aurez la surprise de voir apparaître des sites proposant à des développeurs autodidactes de devenir professionnels dans toutes sortes de langages informatiques… La formule est en effet ambigüe car elle mélange la désignation d’un métier (développeur) et le moyen d’y parvenir (en apprenant par soi-même).
Or l’apprentissage en autodidacte n’induit rien professionnellement. En France, on aurait tendance à penser que seuls les diplômés peuvent devenir professionnels. Mais une enquête de Stack Overflow en 2016 montre qu’en informatique, il n’en est rien puisque plus de 50% des développeurs professionnels, y compris en France, le sont devenus sans passer par une voie diplomante… Et l’histoire très jeune de l’informatique a suscité beaucoup de vocations d’aventuriers du codage…
Développeurs citoyens
La deuxième expression, « développeur-citoyen » paraît a priori plus intéressante. Cette fois-ci, la notion d’apprentissage a disparu, au profit de celle d’un statut au sein de la société. On y retrouve le terme « développeur », qui pourrait évoquer le métier mais qui, ici, est plus à entendre dans le sens d’une activité. « Citoyen » quant à lui s’oppose à « développeur professionnel », créant la même opposition existant entre les « politiques » (ceux qui exercent une fonction politique par profession) et les « personnes issues de la société civile », qui l’exercent au moins temporairement sans en faire leur métier. On se trouve alors avec les « développeurs citoyens » plus proches de la Sophie que nous présente la petite vidéo de FileMaker 😉
Avec juste un petit bémol quant à cette manière de désigner certains développeurs FileMaker : j’espère bien que les développeurs professionnels sont aussi des développeurs citoyens, c’est-à-dire ayant le sens de leurs responsabilités au sein de la Cité 😉
Personnes ressources FileMaker
L’expression « Personne-ressource FileMaker » nous vient du Québec. Pour ma part, je lui trouve deux grandes qualités. D’abord, elle n’induit rien par rapport à une possible professionnalisation. Beaucoup sont amenés à créer une base FileMaker sans pour autant souhaiter devenir un professionnel (même si cela reste bien entendu possible… ). Ensuite, et c’est vraiment ce que j’apprécie dans cette expression, elle sous-entend une relation que l’on a avec la personne qui est ici désignée.
En effet, une personne-ressource est une personne vers laquelle on peut se tourner car elle possède les ressources nécessaires (savoir-faire) pour dépanner, pour rendre service, etc. Ce n’est pas forcément elle qui fera, mais elle sait vers qui orienter si cela est nécessaire… Dans le cas de FileMaker, et en fonction du temps dont elle dispose, de ses compétences et de sa passion, ou encore des décisions stratégiques de l’entreprise, elle pourra soit jouer le rôle d’interface entre une équipe et un développeur, soit directement développer elle-même.
Devenir Personne ressource FileMaker…
Pour devenir une telle personne référente, le développeur interne peut bien entendu se former en autodidacte. Nous-même favorisons un tel apprentissage en éditant nombre d’outils d’auto-formation. Ainsi, notre librairie en ligne propose plus d’une centaine de tutoriels sur FileMaker.
Et c’est l’approche qui – en apparence du moins – coûte le moins cher à l’entreprise ou à l’association. En effet, la personne-ressource prend sur son temps et sa passion pour chercher, tâtonner, faire et défaire… Son projet avance sans doute, mais lentement, avec des périodes de stagnation parce que tout d’un coup, elle est obligée de se monopoliser sur un autre projet et n’a plus le temps, ou encore, elle rencontre une difficulté conceptuelle ou technique pour elle insurmontable…
L’apprentissage en autodidacte seul dans son bureau ou sa chambre n’a en effet pas que des avantages !
Il est plus difficile de mener à terme un projet lorsqu’on doit s’imposer à soi-même un cadre et que ce cadre est peu ferme. Sans échéance, sans nécessité d’avoir à rendre compte à une tierce personne d’un résultat en cours de projet, sans aide extérieure d’une personne plus compétente ou portant un regard critique et bienveillant, le projet risque fort de ne pas aboutir, après avoir engagé néanmoins des heures de travail et de grands espoirs 🙁
Dans ce type de situation, on parle alors de « coût caché ». Bien entendu, aucun fournisseur ne vous facture une prestation. Cela n’entre donc pas dans votre bilan comptable. Mais, s’il s’agit d’un salarié de votre entreprise, vous l’avez payé pendant tout le temps qu’il a consacré à se former et à essayer de développer un projet avorté. S’il s’agit de vous-même, pendant le temps que vous avez consacré à créer une app inexploitable, vous n’avez pas fait autre chose de sans doute plus utile : rechercher des clients, etc.
L’idéal en fait est d’apprendre en autodidacte ET de se faire accompagner…
Apprendre en autodidacte, pour ceux qui le peuvent et le souhaitent, est une excellente chose.
En effet, l’apprenant a fait le choix de se former, il est motivé et capable de se prendre en charge.
En outre, on apprend toujours mieux lorsqu’on le fait par l’expérience que dans un cours magistral très théorique et parfois peu parlant.
Mais ceci n’exclut pas l’apport d’une tierce personne : la réponse d’un accompagnateur sera d’autant mieux comprise et mémorisée qu’elle répondra à un besoin précis de l’apprenant !
Et de fait, avancer en étant accompagné donne plus de chance d’aboutir dans son projet et pour cela, de perdre moins de temps : l’accompagnateur est là aussi pour signaler lorsque l’apprenant s’engage dans une impasse ou adopte une méthode trop compliquée à mettre en place pour le résultat qu’il souhaite obtenir !
C’est la raison pour laquelle, depuis les origines d’Editomac, nous avons fait le choix de jouer ce rôle d’ « accompagnateur FileMaker »…
Nous ne faisons pas le travail à votre place, mais nous vous accompagnons et sommes présents lorsque vous en avez besoin.
Et pour cela, deux options se présentent à vous :
– Vous souhaitez vous faire accompagner ponctuellement sur les questions et problèmes qui se présentent à vous. Vous pouvez le faire à l’aide de nos formules d’accompagnement au développement personnalisé…
– Vous préférez suivre un cursus de formation FileMaker, qui s’adresse tout particulièrement à vous et qui, en plus de répondre à vos questions spécifiques, vous donne une vue d’ensemble cohérente sur FileMaker, vous situe en tant que personne-ressource au sein de votre entreprise et valorise vos compétences acquises.
En plus, argument non négligeable, elle revient moins cher que l’accompagnement personnalisé du fait de la mutualisation des moyens et d’une possible prise en charge par votre OPCA (1)…
Alors, n’hésitez plus…
Marie-Charlotte Potton
PS : La formation Personne-ressource FileMaker est proposée actuellement au prix de 1770 € HT au lieu de 2990 € HT. C’est une formation qui mêle auto-apprentissage et accompagnement par des formateurs et par des collègues stagiaires. Vous bénéficiez donc de tous les avantages énoncés ci-dessus !
Attention, ce prix exceptionnel n’est proposé que jusqu’au 31 mars ! Le 1er avril, il sera trop tard !
(1) OPCA : Organisme paritaire collecteur agréé. Toutes nos formations peuvent être prises en charge au moins partiellement par la formation continue. Bien sûr, ceci ne concerne que la France… Renseignez-vous, vous y avez peut-être droit !
Merci de laisser un commentaire (1 commentaire )
Désolé, les commentaires des articles réservés sont eux-mêmes réservés
Bertrand
8 ans ago
Je vais peut-être reprendre une application développée sur un coin de bureau pendant je pense un temps certain par une personne non professionnelle de la programmation et de FileMaker.
Je me demande si je jette tout et je repars à zéro et je récupère en final ce qui existe déjà ou si je reprends l’application existante pour la « professionnaliser » ?
Il n’y a que onze bases dans lesquelles les tables non seulement sont dupliquées, mais avec un nombre de rubriques différents suivant la base où elles sont redéfinies. Ça manque de cohérence et d’une véritable définition des données et tables.
A mon avis, c’est à refaire totalement, mais il est difficile de dire ceci au client : il faut tout jeter alors que la solution vous permet de faire ce dont vous avez besoin.
J’avoue avoir du mal avec les apprentis sorciers.