Depuis longtemps, Michel Lansard et moi-même vous rappelons que FileMaker ne s’aborde pas comme un simple traitement de texte.
On ne peut en effet se former à son utilisation simplement en passant en revue tous ses menus.
Maintenant, il faut être honnête.
Certains traitements de texte sont suffisamment élaborés pour demander plus qu’une petite formation aux menus. S’ils possèdent la possibilité de créer des macros ou intègrent la possibilité de gérer une petite base de données, il faut aller un peu plus loin que la seule description des menus, même si les possibilités d’un traitement de texte sont plus limitées que celles de FileMaker !
En fait, apprendre un logiciel, c’est un peu comme être chef d’entreprise de PME ou de PMI.
Un chef d’entreprise de petite structure doit être polyvalent. Il est appelé à revêtir au minimum trois casquettes : celle du gérant, qui administre son entreprise, conçoit sa stratégie et manage une équipe s’il en a une (ce qui, à mon avis, fait déjà 3 casquettes en elles-mêmes !), celle du commercial, pour trouver de nouveaux clients et communiquer avec ceux qu’il a déjà, et celle du professionnel, qui correspond à son métier d’origine, à la compétence qu’il vend : hôtelier, restaurateur, plombier, informaticien, consultant, etc.
Apprendre un logiciel de manière un tant soit peu approfondie demande également d’être polyvalent et de revêtir plusieurs casquettes.
On pense spontanément à celui qui développe, c’est-à-dire à celui qui est capable de programmer. Son rôle est effectivement fondamental, et selon le type de logiciel, il devra connaître certains langages spécifiques (C++, xml, php, etc.) ou connaître les fonctions proposées par le logiciel lui-même. FileMaker correspond à cette dernière catégorie et est en quelques sortes un « éditeur » de bases de données relationnelles, comme nous avons des éditeurs de pages html qui nous évitent d’apprendre et de saisir en direct le langage html dans une page vierge.
Mais sans l’analyste, le développeur n’est rien. Voilà donc un nouveau métier, qui demande lui aussi des compétences propres et un temps bien déterminé en amont : avant de se saisir de la souris, il faut prendre son crayon et un papier !
Et encore en amont, il y a l’utilisateur. Car, ce qui est à analyser est le besoin réel des utilisateurs. La phase d’observation, d’écoute et d’interview fait donc partie intégrante du travail de l’analyste. Elle en est le fondement. Et c’est pour l’utilisateur que la base est créée. Il en est donc la finalité !
Nous avons déterminé ici déjà trois casquettes possibles dans l’utilisation – et donc l’apprentissage – d’un logiciel. Il en existe une quatrième, celle de l’administrateur.
L’administrateur est celui qui « maintient » la base de données (ou le logiciel). Son rôle n’est pas seulement de dépanner – avec éventuellement l’aide du développeur – mais d’insérer la base dans un environnement : installer FileMaker sur les postes clients, installer FileMaker Server sur un poste dédié, installer la base et paramétrer les copies de sauvegarde et le partage en réseau, donner des codes d’accès, paramétrer des préférences de FileMaker Server et de chaque FileMaker Pro des postes clients, faire de même au niveau de la base,…
À chacune de ces quatre casquettes correspondent des formations bien spécifiques…
… que nous aurons l’occasion de découvrir la semaine prochaine 😉
Alors, en attendant, bonne semaine à tous !
Marie-Charlotte Potton
Tags: Se former à FileMaker
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