De la livraison de logiciel en boîte au développement de logiciel !

Dans le cadre de notre petit voyage en nostalgie, j’ai interviewé notre plus proche développeur, Bertrand, sur les raisons qui l’avaient amené à FileMaker et celles qui l’avaient poussé à en faire son métier.

Tout d’abord, qui est Bertrand ? C’est un développeur indépendant, à son compte depuis de nombreuses années et qui collabore étroitement avec nous principalement pour réaliser des développements complets mais aussi pour des « développements accompagnés » (formation-action qui vous permet de développer votre projet en étant accompagné par un développeur expérimenté).

Sa première rencontre remonte à 1988 ou 1989 et s’est faite avec FileMaker II. Il travaillait alors pour une entreprise belge qui vendait des logiciels. Il faut se souvenir qu’à l’époque, on ne téléchargeait pas le logiciel qu’on venait d’acquérir, souvent à prix d’or ! Il était fourni dans un boîte en carton avec une documentation sur papier glacé. Bertrand, déjà indépendant à l’époque, s’occupait d’effectuer les livraisons de bout en bout : aller récupérer les boîtes chez le grossiste et livrer le client lui-même ou par la Poste. Pour ce deuxième mode de livraison, il a rapidement eu besoin de recueillir les informations des clients afin d’en faire des étiquettes. L’entreprise vendait des logiciels… il a donc fait un tour sur lui-même pour regarder tout ce qui était 1/ accessible à un non-informaticien et 2/ fonctionnait sur un mac. Le choix était assez vite fait à l’époque ! Et c’est comme ça que les premières étiquettes sortirent de FileMaker II et qu’un longue histoire commençait entre Bertrand et ce logiciel !

Longue histoire qui a connu une petite interruption avec un passage sur PowerBuilder (AS400) avant de revenir (bien vite ? 😉 ) à FileMaker.

Il y revient donc tout d’abord comme salarié pendant quelques années d’EODe (anciennement NetDev) que certains d’entre vous ont peut-être connu. Puis, il y a un peu plus d’une dizaine d’année, des raisons familiales impérieuses l’ont conduit à se mettre à nouveau à son compte, mais cette fois-ci exclusivement tourné vers FileMaker !

À l’époque où il a fait son choix de logiciel, Bertrand avait trouvé dans la simplicité de FileMaker la réponse à son besoin d’avoir un outil accessible sans bagage informatique, d’autant qu’il n’y avait pas toutes les aides qu’on peut aujourd’hui trouver en ligne (notre blog n’existait pas encore, imaginez un peu ! 😉 ). Au fil des années, le-dit bagage s’est considérablement étoffé sur le sujet et il se demande si aujourd’hui, il lui aurait été possible d’en faire autant avec ses connaissance de l’époque. Pour ma part, je pense qu’il est toujours aussi simple de débuter sur FileMaker mais beaucoup plus compliqué de faire le tour des fonctionnalités et possibilités du logiciel. D’autant que je suis persuadée qu’il est plus facile de passer d’une gestion « papier » des données (ce qui était le cas de Bertrand) à une version informatisée par FileMaker que de partir d’une gestion de données partiellement informatisée de façon disparate ou inabouti à une version rationnelle (et ce quel que soit le logiciel choisi).

Toujours aussi enthousiaste dans ses développements et chaleureux avec ses partenaires et ses clients, Bertrand m’a tout de même fait part de ses interrogations sur l’avenir du métier de « petit » développeur dans la stratégie marketing de FileMaker. Espérons que l’éditeur l’entende et conserve à sa plateforme tout ce qui en fait l’attrait pour nous et pour vous : le plus simple des outils puissants et le plus puissant des outils simples !

 

Magalie Jeune

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  1. Bertrand
    8 ans ago

    Bonjour

    Je vois qu’il y a beaucoup de Bertrand(s) sur ce blog 🙂
    Sans me vanter d’être un pro de FileMaker, mais un professionnel plus généraliste de l’informatique, j’ai eu la même démarche que ce Bertrand là, j’ai utilisé Filemaker pour me simplifier la vie.
    Ma première réalisation a été faite pour pouvoir facturer mes clients quand j’ai créé une boutique de vente de matériel informatique à forte odeur de pomme. Un an après, j’ai transformé en deux jours cette application en une capable de sortir des additions pour le restaurant qui jouxtait ma boutique et dont ma femme était la « patronne ».
    Depuis, j’ai évolué vers des applications plus professionnelles toujours avec Filemaker et j’ai équipé quelques restaurants et hôtels avec mes réalisations.
    Il faut peu de temps pour réaliser une application qui a de la « gueule » avec FileMaker, encore plus avec la version 14 qui apporte beaucoup de nouveautés en terme d’interface utilisateur.
    J’ai réalisé en trois jours une application basique de gestion de réseau et de matériel pour un client qui dispose de quatre sites différents. J’ai beaucoup appris sur les barres de boutons.
    Par contre tout connaître de FileMaker est impossible mais je conseillerai au débutant de s’abonner aux forums et sites Internet traitant de Filemaker et de lire ce qu’écrivent leurs ainés, c’est très instructif. N’hésitez pas aussi à poser des questions, je l’ai fait moi-même il y a trois jours et la réponse à mon problème m’a été soufflée par un colistier et je n’en retire aucune honte.
    Il n’est pas évident de ne vivre que de ses réalisations sur FileMaker, mais si vous ne portez pas ce logiciel aux nues, il ne s’y portera pas tout seul. Soyez fier de travailler avec cet outil, ne le dénigrez pas, critiquez le tout en étant constructif et non destructif, son utilisation donne à quelque uns d’entre nous de quoi vivre ou améliorer l’ordinaire.

    Bertrand L


    • Magalie Jeune
      8 ans ago

      Merci beaucoup Bertrand pour ce témoignage ! Je suis d’accord que développer une application en FileMaker reste abordable pour le néophyte à condition de prendre beaucoup d’informations à droite et à gauche (et ici… 😉 ) et de se donner du temps pour assimiler tout ça.
      Et c’est vrai que les dernières versions de FileMaker ont beaucoup apporté en terme de gestion de l’interface. Personnellement, j’aime aussi beaucoup la « saisie à la volée » des actions de script ; quel gain de temps !