La FmConf a eu lieu à Lyon cette fin de semaine
Je ne vais évidemment pas vous racontez tout ce qui a été dit ou fait pendant ces 3 jours. C’est réservé aux participants. Je veux juste vous partager mon ressenti à propos de FileMaker et de son avenir, à travers les sujets d’exposés ou de conversations informelles à table. Je ne prétends pas avoir raison, et si d’autres participants veulent compléter, valider ou infirmer mes propos, la zone de commentaire est ouverte à tous…
Le design et l’interface
Nous l’avions déjà signalé à la sortie de FileMaker 12, dans notre ebook sur les nouveautés de la 12 ainsi que sur les 2 ebooks abordant entre autres le passé et le futur. Mais on le voit nettement dans cette FmConf : la mise en avant du design.
C’est très clair par le choix de la première journée, une Master Class centrée sur l’interface. Mais cela apparait aussi dans certains topos ou certaines conférences. Et pas uniquement dans le topo « Au cœur de l’interface de l’utilisateur« . Certains intervenants restaient au niveau des outils naturels de FileMaker. D’autres utilisaient le langage HTML 5 , ou encore le langage XML,… pour aller encore plus loin. On a même traité des aspects de traduction de l’interface.
Qu’importe ! Le message à retenir est clair : il ne suffit pas d’avoir une structure (tables, graphe de liens,…) propre. Il ne suffit pas d’avoir des fonctions et traitements justes (scripts, calculs,…). L’utilisateur d’aujourd’hui, à cause des sites web, des appareils mobiles,… est plus exigeant en interface. C’est plus qu’auparavant une partie importante du succès.
Cela tombe bien, le format actuel fmp12 apporte énormément de possibilités sur ce plan. Et cela se renforcera nécessairement dans les versions futures.
FileMaker et le reste du monde
L’ouverture de FileMaker à d’autres logiciels ou technologies ne date pas d’hier. Rappelons par exemple que le WebCompagnon date de la version 4.1…
Mais la seule liste des sessions de cette Fmconf montre l’importance de cette ouverture. On y traite de HTML5, XML, Services Web externe, Microsoft Exchange, Schémas URL,… sans compter les points abordés hors titres comme ODBC par exemple.
ScriptMaster a ainsi été plusieurs fois cité par tel ou tel intervenant, or ce PlugIn peut se résumer par « mettez Java dans votre moteur FileMaker » 😉
Certains peuvent en avoir peur ! D’autres s’en réjouir !
Disons simplement que celui qui peut le plus, peut le moins.
Et que l’on peut faire de belles interfaces sans connaître le HTML5 😉
Mais aussi que votre directeur informatique ne peut pas vous dire que FileMaker ne cause pas avec le reste du monde 😉
FileMaker et mobilité
C’est là un autre aspect ressortant, d’une part des sujets annoncés, d’autre part des points abordés, ou des supports de démonstration. FileMaker est au cœur de la mobilité avec d’une part sa version Go sur iPad et iPhone, mais aussi les connexions et hébergement Web. Cela s’est retrouvé sur certains aspects de l’interface. Mais plus fortement encore sur les sujets se rapportant à la synchronisation, ou l’usage des schémas URL avec FileMaker Go.
L’intuition que nous avions eu il y a 3 ans en créant le blog filemaker-go-mobile est ainsi confirmée, et nous allons renforcer cet aspect sur cet espace qui prend sa suite….
FileMaker et taille de projets
Pensé il y a plus d’un quart de siècle pour des non informaticiens, et longtemps rejeté par les directions informatiques, FileMaker a débuté somme simple gestionnaire de fichiers. Il est monté en puissance au fil des années pour devenir un véritable outil de création de bases de données relationnelles.
Le type de projets a évolué également. On peut encore avoir quelques projets faisables en 2 ou 3 jours. Mais certains peuvent représenter plusieurs centaines de journées/hommes. Il existe des bases de données qui sont devenues les outils hautement stratégiques d’une entreprise ou d’une association.
Le dernier sujet de cette rencontre traitait ainsi des itérations, c’est-à-dire des différentes phases et évolutions d’un projet un peu conséquent. FileMaker n’a rien à envier à d’autres outils. L’exemple livré à cette occasion est porté depuis des mois dans une entreprise par deux développeurs (présents ensemble 9 jours par semaine chez le client), accompagnés par un chef de projet MOE (maître d’œuvre), lui-même pour 3 jours par semaine.
Et en même temps, un artisan me disait faire lui-même sa base de suivi commercial avec une « solution de démarrage » gratuite. FileMaker tient encore bien la route entre les deux extrêmes des projets…
Mais nous aurons l’occasion de revenir sur ces différents aspects.
Michel Lansard
PS : pour revoir les notions de chef de projet, voir la fiche technique N°7 dans la page Ressources, partie réservée aux abonnés.
Merci de laisser un commentaire (Pas de commentaire )
Désolé, les commentaires des articles réservés sont eux-mêmes réservés
Il n'y a pas de commentaire pour l'instant, soyez le premier ;-)