Octobre est devenu depuis quelques années la période des conférences FileMaker européennes ! Cette année, la conférence francophone se déroule donc à Rouen, comme nous vous l’avions annoncé en début de semaine.
Officiellement, la conférence commence en fait demain car cette première journée était une « pure » journée de formation, couplée à la conférence en elle-même.
Nous avons été très bien accueillis (comme d’habitude, d’ailleurs) par l’équipe de Lesterius, à quelques pas de leurs locaux, et plus particulièrement pris en charge pour toute la journée par David Julot et Stéphane Burési.
La matinée fut très studieuse, tournée vers la théorie avec des rappels dans et hors FileMaker : qu’est-ce qu’une API, qu’est-ce que JSON, comment mettre en œuvre la nouvelle fonction data API sur un serveur FileMaker 16 et comment utiliser les nouvelles fonctions de calcul apparues avec la version 16 également.
Ce fut l’occasion de rappeler deux « détails » qu’il me semble fort important de souligner :
Concernant la possibilité « d’attaquer » un serveur FileMaker 16 via une API, la question de la tarification de cette fonctionnalité n’a toujours pas été tranchée par FileMaker. Officiellement, le service est en « beta » et utilisable seulement jusqu’en septembre 2018. Malgré l’énorme intérêt de cette nouveauté, ce « détail » doit impérativement être gardé en tête !
Le deuxième « détail » qui peut avoir une grande importance pour certains concerne les nouvelles fonctions de calcul apparues avec la version 16, dont notamment toutes les fonctions permettant de traiter du JSON. Celles-ci sont disponibles sur toute la gamme FileMaker 16… sauf avec un runtime (application autonome construite grâce à FileMaker Pro Advanced) !
L’après-midi a bousculé les neurones des 60 stagiaires puisque nos charmants formateurs nous avaient concoctés quelques exercices d’application très concrets ! L’intérêt pédagogique de ces exercices est naturellement de se prendre les pieds dans le tapis pour ne plus jamais oublier que les options cURL d’en-tête s’écrivent avec « : » et pas avec « = » par exemple ! Ou encore que la fonction JSONSetElement doit prendre comme premier paramètre « {} » et pas « » lors de la création d’un JSON ex nihilo pour qu’il soit correctement formé !
Nous avons donc passé une grande partie de l’après-midi à créer des appels depuis FileMaker vers des services externes permettant de valider un numéro de TVA, de traduire un texte dans n’importe quelle langue, de localiser une adresse et les coordonnées de la route la plus proche, de valider une adresse électronique et enfin de raccourcir une URL.
Nous avons ensuite regardé de l’autre côté du miroir en envoyant des requêtes à un serveur FileMaker 16 via l’API. Malheureusement, le temps a manqué pour aller très loin dans ces derniers exercices, mais l’important était surtout de nous mettre « le pied à l’étrier » !
Peut-être tout cela vous paraît-il un peu (voire beaucoup) trop technique par rapport à votre usage habituel de FileMaker. Pourtant, je vous assure que ces possibilités ouvrent des perspectives incroyables et réellement enthousiasmantes ! Les possibilités de liaison entre les différentes composantes de votre environnement électronique sont pour ainsi dire illimitées ! Stéphane Burési nous a même fait la démonstration de l’utilisation d’un assistant « Google Home » pour obtenir des informations à partir d’une base FileMaker. L’interaction n’est pas aussi fluide qu’elle pourrait être (mais une salle de formation n’est peut-être pas l’environnement le plus adéquat pour ce genre d’outil ! 😉 ) mais le résultat reste assez spectaculaire !
Je vous retrouve demain pour la première « vraie » journée de la conférence !
Magalie Jeune
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