Savoir faire un graphe de liens FileMaker

J’ai Sébastien en ligne. Il se demande si je peux l’aider pour la base FileMaker qu’il est en train de faire. Je l’interroge donc pour tenter de comprendre où il en est, où il veut aller,…

Inévitablement, on parle des liens, cœur de FileMaker. Il me dit qu’il a bien compris les tables et qu’il sait faire des liens…

Moi : combien avez-vous de tables ?

Lui :  6

Moi : et combien de GOT ?

Lui : des quoi ?

Moi : des GOT, c’est-à-dire des groupes d’occurrences de tables ?

Lui : silence…
Je ne sais pas ce que c’est

Moi : sur votre graphe de liens, tout est lié à tout ?

Lui : bien sûr

Moi : il faut bien sûr vérifier pour votre situation, mais en général, on répartit le graphe en différentes zones indépendantes, que l’on appelle les GOTs,.. Sur ce plan, je vous conseille notre packs de fiches Astuces sur le graphe de liens.

Lui : non, je n’en ai pas besoin, puisque je sais déjà faire des liens..

Moi : créer un lien est facile dans FileMaker c’est vrai. Mais organiser le graphe pour avoir une structure optimisée, facilement évolutive,… c’est différent. On ne doit pas faire l’économie de cet aspect, c’est vraiment très important.

Bon, arrêtons là ce dialogue. Que faut-il en retenir ?
Certains en conclurons qu’il faut lire ces fiches Astuces. Cela peut être utile effectivement, mais ce n’est pas le plus important à mes yeux.

Le plus important, ce n’est pas non plus de se dire qu’il faut veiller à son graphe de liens comme à la prunelle de ses yeux…  C’est vrai, mais il y a encore plus important si on veut vraiment progresser. Plus important que ce que l’on sait !

L’enjeu n’est pas seulement ce que vous savez,
mais la façon dont vous utilisez ce savoir !

C’est souvent la véritable différence entre le succès et l’échec, dans de nombreux domaines.
C’est particulièrement vrai dans l’apprentissage de FileMaker.

Sébastien, sait créer des liens. Mais il les utilise mal. Et plus son projet grandit, et plus cela sera pénalisant… Dans le pire des cas, on obtient un « plat de spaghettis », où un très grand nombre d’occurrences sont toutes reliées entre elles.

Mauvais Graphe

Et lorsqu’il faut intervenir , on ne sait pas très bien ce que cela va déclencher, et à quel bout,…

Alors un conseil. Éclatez votre graphe de liens en GOTs bien identifiés. Il y a plusieurs façons de faire, mais une des plus pratiques et fort répandue, est la méthode des « Ancres et bouées ».

L’ancre est occurrence sur laquelle repose un modèle. On aura par exemple un modèle affichant les données d’une société. Il sera posé sur occurrence de table Societe. Comme on veut y voir  les contacts travaillant dans cette société, et/ou les commandes, les factures,… de cette société, on y placera des tables externes basées sur les occurrences : ContactsSociete, CommandesSociete, FacturesSociete (ou autre nomenclature…).

Occurrence Societe, et ses liens avec les occurrences ContactsSocieté, CommandesSocieté, FacturesSociété, formeront un GOT Societe.

Le graphe aura ainsi différents GOTs.

Quelque chose du genre :

Exemple de graphe

Vous y serez nettement gagnant !

Michel Lansard

 

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