Les fiches Astuces, être guidé et conforté dans ses choix

L’un des grands dangers que connaît tout développeur indépendant est de partir « bille en tête » dans une impasse…

À vrai dire, qui n’a pas connu cela ?

Vous voilà dans un grand calcul et ce n’est qu’après y avoir passé des heures que vous prenez conscience qu’en quelques minutes, vous obtenez en mieux le résultat escompté grâce à un nouveau lien dans votre graphe des liens !…

Vous cherchez comment afficher des collègues et créez pour cela une nouvelle table alors qu’il suffisait de créer un auto-lien (1) !

On pourrait sans doute multiplier les exemples… Et par rapport à cela, on peut regarder ce genre de situation depuis différents points de vue :

1) De celui de la rentabilité, s’embarquer dans une impasse implique nécessairement un manque de rentabilité. Il aurait mieux valu trouver tout de suite la bonne solution.

2) De celui de l’auto-formation, on le sait, il n’y a pas meilleur pédagogue que l’échec. À condition de ne pas en rester là, bien entendu (2) et d’en tirer les leçons ! Ce qui le rend du coup très relatif 😉

Ainsi, par l’expérience, vous touchez du doigt que telle approche ne marche pas et de tâtonnement en tâtonnement, vous finissez par trouver la solution, et surtout, par comprendre pourquoi ce que vous aviez imaginé au départ ne marche pas. Vous en mémorisez du coup les mécanismes et ne reproduirez plus l’erreur !

Dans nos documents pédagogiques, il nous arrive parfois d’utiliser cette pédagogie.

Cela a été ainsi le cas dans nos cahiers sur les liens, et plus récemment lorsqu’il nous a fallu expérimenter plusieurs solutions pour résumer une liste contenue dans une table externe (3).

Mais bien entendu, le rôle des fiches Astuces et de tous nos tutoriels n’est évidemment pas de vous apprendre des choses erronées, mais bien plutôt de vous aider à éviter des impasses 😉 Et ainsi, à vous faire gagner du temps…

Ainsi, Bertrand nous écrit :

Non seulement les fiches me confortent dans mes habitudes de travail et dans mes choix stratégiques d’utilisation de FileMaker, mais il m’arrive souvent de ressortir grandi de leur lecture : ”Tiens ce n’est pas mal ce truc, je n’y avais pas pensé !”.

Il ajoute :

Ces fiches m’ont permis de ne pas m’égarer, de me conforter et parfois de me diriger dans mes développements filemakeriens.

Évidemment, les fiches Astuces ne remplacent pas et ne pourront jamais remplacer un accompagnement personnalisé au développement. Sur des problèmes très spécifiques et qui vous sont propres, seul un accompagnateur peut vous aider.

Mais elles vous donnent des repères sur la route, et cela à moindre coût… Et elles le font en vous expliquant pourquoi telle option est une impasse, pourquoi telle autre fonctionne…

Gaston précise :

Cela n’apporte pas une solution toute faite à mon problème, mais ça explique le fonctionnement et à moi de l’adapter à mon application, ce que j’apprécie, car cela m’oblige à me pencher sur comment cela fonctionne.

La facilité voudrait que l’on me donne la solution, mais alors je n’apprendrai pas grand chose. Les fiches me permettent de devenir autonome, merci.

C’est vrai que l’on ne fait pas le travail à votre place, ni que l’on vous dit, dans votre situation du moment, ce que vous avez à faire. Gaston en a bien compris le principe : les rédacteurs des fiches Astuces ne peuvent imaginer toutes les situations, ni répondre à tous les besoins, qui sont infinis. Il vous faut donc, en fonction du sujet traité et des solutions proposées, savoir transposer dans votre situation concrète, exactement comme un musicien transpose d’une tonalité à une autre une pièce de musique pour l’adapter aux instruments dont il dispose…

Ces deux efforts, sortir des impasses et savoir transposer, sont extrêmement formateurs… et s’il n’est guère réjouissant qu’en début de semaine, je vous parle de faire des efforts, rassurez-vous, bientôt, les efforts se feront de moins en moins importants… Rappelez-vous quand vous avez appris à faire du vélo combien tenir en équilibre sur une selle et deux roues vous paraissait compliqué ! Maintenant, vous n’y pensez même plus 😉

Alors ?

Dans 5 jours, ce sera la fin de la semaine, et avec les beaux jours qui arrivent, il sera grand temps de prendre votre bicyclette… et d’oublier fiches Astuces et FileMaker parce que votre app aura bien avancé durant la semaine grâce à tout ce que vous aurez appris et assimilé !

Alors, courage, la clé des champs est bientôt à vous 😉

Marie-Charlotte Potton

PS : Comme Gaston ou Bertrand, si vous êtes lecteur des fiches Astuces, dites-moi ce que vous en pensez. Écrivez-moi sur mon adresse personnelle, mcpotton@astucieux-filemaker.com et comme à eux et à David, Jean-Luc et bien d’autres, je ne manquerais pas de vous répondre.

Pour retrouver les témoignages de Gaston et de Bertrand dans leur intégralité, et pas seulement eux, c’est par ici qu’il faut cliquer !

(1) : voir fiche Astuce n°85 sur les auto-liens.

(2) : bien entendu, il n’est pas question de baisser les bras et de renoncer à trouver une solution !
L’échec alors n’en est pas un mais une expérience qui mène au succès 🙂

(3) : voir fiche Astuce n°88, résumer une liste de données liées.

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  1. Bertrand
    8 ans ago

    Je viens justement de penser à simplifier la formulation de mes opérations.
    Je parle dans ce cas d’utiliser ce que j’ai découvert ou appris au cours de mes développements pour simplifier les scripts.
    Étant de formation développeur sur des langages comme le Fortran, le Cobol, le Basic et le Pascal, j’ai d’abord écrit mes applications comme on écrit un programme dans ce genre de langage. Une interface de travail réduite à des écrans pour saisir et voir, et des fichiers pour contenir les données.
    Maintenant que je sais par l’avoir essayé et utilisé que FileMaker sait faire des choses directement au niveau des rubriques, pourquoi ne pas en profiter.
    Il est vrai que la version 12 avec les déclencheurs et la versions 14 avec les masques et les barres de boutons ont sacrément amélioré les choses.
    Je viens encore de simplifier l’export/import d’une base en version N vers une base en version N+4 en utilisant les liens entre les tables de la base version N avec les tables correspondantes de la base version N+4.
    Là encore j’ai constaté que sans index primaire, faire un lien ne fonctionnait pas. Je me trouve embêté pour 4 tables sur 24, on fera avec.
    Mais en 2008 quand j’ai créé cette version N, je n’avais pas la connaissance que j’ai maintenant de FileMaker et surtout, il me manquait les fiches astuces. Il me semble avoir lu ici que la présence d’un index sur une table était essentielle et OBLIGATOIRE.
    Donc je vote à fond pour les fiches astuces. 🙂