Étendre des fonctionnalités.
Comme il nous l’a expliqué hier, pour réaliser des menus qui changent d’aspect lorsqu’on les survole, David utilise un « plug-in ».
Je voudrais aujourd’hui revenir rapidement sur cette notion de « plug-in », que certains d’entre vous ne connaissent pas ou mal.
Un plug-in est une extension FileMaker, c’est-à-dire un outil logiciel qui permet d’en « étendre » les capacités.
On trouve sous d’autres noms la même chose pour d’autres logiciels. Par exemple, si vous connaissez un peu le domaine de la PAO, vous savez sans doute que XPress possède des « Xtensions » qui lui donnent par exemple la possibilité de faire du datapublishing, en éditant automatiquement des catalogues ou des annuaires à l’aide d’une base de données. On utilise alors XData ou XCatalog ou EasyCatalog. InDesign possède l’équivalent.
FileMaker est un puissant éditeur de bases de données relationnelles. Il peut beaucoup, mais peut-être parce qu’il peut beaucoup, on souhaite étendre encore plus sa puissance. Certains éditeurs de logiciels créent alors des « plug-in ».
Dans le cas de celui qu’utilise David dans sa vidéo, le créateur est Gaston Forgues, québécois que nous connaissons bien. Le plug-in qu’il a développé permet de déclencher une action non plus à partir d’un événement trouvant sa source sur un modèle ou sur un objet de modèle, mais à partir d’un calcul. Ce qui permet de le déclencher dans un calcul inséré dans l’infobulle d’un objet.
Il fallait y penser !
L’avantage d’un plug-in est qu’il permet de repousser toujours plus loin les limites de FileMaker.
L’inconvénient est qu’il s’agit d’une « rustine » appliquée sur le logiciel natif. Si le logiciel natif évolue, passant de la version 13 à la version 14, il est possible que la « rustine » ne fonctionne plus. Rappelons que l’éditeur du plug-in peut être vous ou moi, en tous les cas pas FileMaker. Le créaeur doit donc mettre à jour son plug-in, pour qu’il soit compatible avec la nouvelle version de FileMaker, et savoir bien sûr le commercialiser.
Il faut aussi que l’éditeur du plug-in ait les reins suffisamment solides pour assurer la pérennité de son petit bijou, sur lequel vous comptez tant pour effectuer telle ou telle fonction sublime !
Mais il y a quand même un autre avantage à l’existence des plug-in, même s’il est plus « caché »…
En effet, l’éditeur FileMaker ne conçoit pas les évolutions de son logiciel comme s’il travaillait sur une île déserte ! Nous avons écrit récemment un article à ce sujet, vous incitant à lui faire vos réclamations lorsque vous en avez. Mais ce n’est pas tout ! FileMaker inc. observe les forums, voit les questions les plus récurrentes et en tient compte dans la mesure du possible pour les futures versions. Il note également les bonnes idées développées à travers les plug-in, et lorsqu’elles peuvent intéresser suffisamment d’utilisateurs, ils les intègrent dans les versions natives. Les plug-in sont donc un tremplin vers les évolutions de FileMaker…
Les éditeurs « perdent » alors leur bonne idée. Gageons alors qu’une nouvelle bonne idée viendra en remplacement de celle perdue 😉
Marie-Charlotte Potton
PS : pour en savoir plus sur les plug-ins, lire sur le sujet la fiche Astuce n°92 de Michel Lansard, créateur de ce blog.
Tags: plug-in
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