La technique peut cacher le but.
Une bonne partie des questions qui nous arrivent, des souhaits exprimés,… portent sur des aspects techniques de FileMaker.
Et c’est normal puisque nous sommes là pour parler de FileMaker.
Il vous faut par exemple savoir la différence entre une variable globale ($$Nom) et une variable locale ($Nom) et surtout savoir quand utiliser l’une ou l’autre. Et de tels exemples sont nombreux…
C’est ce que vous trouvez entre autre dans les articles et carnets de trucs, ou encore dans la série des Q&R (Questions réponses).
La technique ne suffit pas pour profiter de FileMaker.
Je fais souvent le parallèle avec la maison de vos données FileMaker (voir ou revoir la série en cours). Les trucs relèvent alors du maçon, de l’électricien, du plombier, du tapissier, etc.
Mais il faut aussi, en amont, l’analyse et les plans de l’architecte, les attentes des futurs habitants (nos utilisateurs), celles du propriétaire qui finance la construction,…
Et une fois la maison terminée, il faut suivre avec la maintenance, l’entretien, des travaux réguliers, voire des extensions,…
On ne peut pas, on ne doit pas, se contenter d’apprendre la technique pure !
C’est ce que nous tentons de vivre dans cet espace. Vous y trouvez donc (trop ou pas assez) de la technique, avec les trucs (courts), les fiches astuces (plus fournies), voire les cahiers pratiques (véritables cours thématiques), et bientôt d’autres outils pédagogiques…
Mais nous essayons d’aller plus loin avec des réflexions, de la méthodologie, de l’analyse,… sans oublier un peu de soutien contre le découragement et de l’humour,…
Certains pensent que cela n’a pas sa place ici, et qu’il faudrait juste des trucs et astuces. J’entends bien. Mais chaque blog, espace,… a sa façon d’être, et ici l’humain prime devant la technique… Cela vient sans doute de mon passé (18 ans de mouvement humanitaire), mais qu’importe, c’est comme cela 😉
Je pense d’ailleurs à Frédérique qui nous remercie : « ... pour le site astucieux, et notamment pour la chronique avec la devise du jour : celle-ci lui apporte toujours le sourire après une première journée (le lundi) de reprise souvent tendue… »
Comme vous l’aurez remarqué, j’aime bien les histoires. en voici donc une 😉
Trois hommes cassent des pierres sur le bord d’un chemin.
Un passant s’arrête et leur demande :
« que faites-vous ? »
Le premier, tout en continuant, dit :
« je casse des cailloux ».
Le second relève la tête, regarde le passant et répond :
« je taille des pierres« .
Le troisième s’arrête, se redresse à côté du passant et affirme :
« je bâtis une cathédrale« .
Travaillez bien la technique pour casser les cailloux (calculs, scripts, modèles,…),
mais n’oubliez jamais que vous taillez des pierres,
pour bâtir la cathédrale de vos données…
Michel Lansard
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Jos
10 ans ago
Un peu de méthodologie !
FileMaker nous permet de construire directement les tables d’une base de données. Dans ce cas, nous sommes exposés à deux types de problème :
– nous ne savons pas toujours dans quelle table placer certaines colonnes (par exemple, l’adresse de livraison se met dans la table des clients ou dans la table des commandes) ;
– nous avons du mal à prévoir les tables de jonction intermédiaires (par exemple, la table des interprétations qui est indispensable entre les tables des films et la table des acteurs).
Il est donc nécessaire de recourir à une étape préliminaire de conception.
En utilisant la méthodologie Merise (Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d’Entreprise), qui permet de concevoir un système d’information d’une façon standardisée et méthodique.
La construction d’un schéma entités/associations peut se faire en étudiant les dépendances fonctionnelles et en tenant compte d’un certain nombre d’extensions conceptuelles incontournables.
Avant de réfléchir au schéma relationnel d’une application, il est bon de modéliser la problématique à traiter d’un point de vue conceptuel et indépendamment de FileMaker.
David
10 ans ago
Puisque tu connais Merise, et pour prendre ton premier cas, c.est dans la première étape au moment de l.ecriture de ton histoire, qui permet de repérer les tables en soulignant les mots clés.
Donc l’adresse de livraison n.est ni dans la table clients, ni dans la table commande mais
Elle est dans la table livraison!
La table livraison contient l’adresse de livraison, les jours de livraison possibles,…
Ensuite certains détails de conceptions / modélisations seront à faire après comme tu l’as dit.
Bonne journee
Michel Lansard
10 ans ago
Merise est un excellent outil. Mais il n’est pas à la portée de tout le monde… 😉
Reprenons cet exemple de livraison. Il y a n livraisons et c’est ce qui justifie une table. On peut y mettre l’adresse de livraison. Elle doit y être en dur car si elle change au fil du temps, elle ne doit pas changer sur les bons de livraisons émis précédemment. OK.
Mais la question à se poser est : d’où vient-elle ?
On peut alors introduire une autre idée : celle d’adresses. Car l’adresse de livraison peut être l’adresse standard, comme elle peut être différente. De même il peut y avoir une adresse de facturation différente,…
Il y a un potentiel de n adresses. On peut alors penser à une table « adresses ». Elle permet de gérer plusieurs adresses, et même de conserver des anciennes adresses…
Michel Lansard
Jos
10 ans ago
Tout chemin mène à Rome !
Tout concept est toujours l’idée de son concepteur. Le résultat est fonction d’une certaine ANALYSE.
Il me semble que le meilleur outil pour analyser une problématique à informatiser est un bloc-notes papier + un crayon.
La méthode Merise peut aider à finaliser les associations entre entités. Je vous conseille le logiciel libre AnalyseSI.
AnalyseSI est un programme de modélisation de BDDR (Base de données relationnelle) par la méthode entités-relations.
Ce programme est un outil de modélisation, c’est à dire qu’il permet de créer une représentation simple d’un système, ici d’une base de données relationnelle. Après avoir schématisé la base de données, le programme créera automatiquement les éléments de sa structure.
Son interface est très intuitive, ce qui permet au débutant de rentrer directement dans le vif du sujet, alors que d’autres programmes du même type sont généralement plus compliqués.
Il ne permet par contre de faire qu’une seule chose : créer le schéma entité-relation d’une base de données, et générer son modèle logique de données, son dictionnaire de données et le script de création de la base de données. Nous sommes donc face a un logiciel qui réalise peu de choses, mais est peut-être le meilleur dans ce qu’il fait.
Donc, c’est un outil précieux et complémentaire à FileMaker. Je viens de réaliser 2 analyses avec ce logiciel avant d’attaquer ma BDDR dans FileMaker Pro 13, c’est un régal !
Michel Lansard
10 ans ago
Bonjour Jos,
Très intéressant.
Peut-on en savoir plus ? Un petit article pour le présenter un peu, dire où on le trouve, sur quelle plate-forme il tourne ?..
Michel Lansard
Jos
10 ans ago
Bonjour Michel,
Je vais préparer dès que possible un petit billet pour présenter ce logiciel très intéressant.
Quand on y a goûté, on ne peut plus s’en passer.
Cependant, une question ?
Je constate que pour la rédaction de nos commentaires sur le bolg, on ne dispose pas de formatage du texte : mise en gras, en italique, mise en couleur, rajout d’espace après la ligne ou rajout d’un smille. C’est dommage ! Allons, un peu de gaieté et de couleur dans les commentaires.
Peux-tu voir ceci ?
Michel Lansard
10 ans ago
Bonjour Jos,
J’ai hâte de lire ton billet sur cet outil. Et là il suffit de nous passer ton texte, et Marie-Charlotte le mettra en ligne avec les styles, gras, italiques,… des copies d’écran ou images,… si tu nous en fournies. Elle te fera valider avant parution pour qu’il n’y ait pas de malentendu.
Pour le formatage des commentaires, cela fait partie de tout un travail sur le thème du blog, à modifier en profondeur en PHP, du moins si c’est possible (ce que j’ignore à cet instant).
Par contre pour faire des sauts à la ligne, comme je viens de faire ci-dessus, c’est possible en tapant une ligne vierge. Personnellement je fais alt-espace entre chaque paragraphe.
Michel Lansard