Usages de FileMaker – 9 – Recherche et santé

FileMaker au service de notre santé et de la recherche !

Au cours de notre série d’articles évoquant différents usages de FileMaker, nous avons croisé différents métiers et même évoqué celui de directeur d’école à l’occasion d’une question posée par l’un d’entre vous.

Ceux que j’aimerais évoquer avec vous aujourd’hui pour ce dernier article ont trait à la recherche.

FileMaker, auxiliaire de la recherche… du côté de l’archéologie…

Lors de la précédente saison, vous avez pu voir une série d’articles concernant des tables externes, avec le souci de « résumer » le contenu de l’une d’entre elles. Nous avons de même eu une série d’articles à propos du nettoyage d’une base mal conçue à l’origine. Cette dernière a donné lieu à une fiche Astuce, la fiche Astuce n°83, fondamentale pour bien comprendre l’importance des identifiants et des liens.

Nous devons ces articles et fiche Astuce à des questions de Frédérique, archéologue et autodidacte sur FileMaker. Frédérique a développé une base de données FileMaker qui lui permet de noter l’inventaire du mobilier archéologique de sa région. Grâce à cette base, ses collègues et elle-même peuvent noter tout le descriptif des résultats de leurs fouilles. Elle ne le précise pas, mais je me permets d’ajouter que FileMaker, avec les rubriques conteneur, peut en effet être l’outil idéal pour ce type de travail, en conservant aussi les différentes photos issues des fouilles…

La base, avec les différents résultats des fouilles, peut être à tout moment consultée par d’autres archéologues, en fonction des droits attribués à chacun. On peut aussi bien sûr exporter les données d’une fouille pour les importer ou les consulter dans un autre environnement logiciel…

Voici donc un premier exemple…

…et de la recherche médicale…

Mais il n’est pas le seul… En voici un deuxième, celui d’un laboratoire élevant des vers mutants.

Il s’agit en effet de vers ayant subi des modifications génétiques. Ils sont expédiés dans le monde entier pour permettre à des chercheurs de faire des expériences sur un gêne particulier.

Une base FileMaker permet de suivre les différentes souches – il en existe des milliers – et d’éviter de les envoyer au mauvais destinataire. Par elle, on gère en effet les commandes, passées depuis un site php/MySQL et certains documents pour les envois.

FileMaker est donc aussi là où la recherche avance, pour construire un monde que nous espérons meilleur, sans pour autant être le « meilleur des mondes » (1)

Il est aussi dans les cabinets médicaux de nos médecins !

Sans trahir de secret, nous avons eu la surprise, Magalie et moi, d’apprendre que plusieurs stagiaires pour la formation Personne-Ressource provenaient du monde médical. Et en dehors du cadre de cette formation, nous savons que parmi les membres de ce site, beaucoup en font également partie…

Ce sont le plus souvent des professionnels qui exercent leur métier en cabinet libéral. Ils sont médecins, avec diverses spécialités, ou thérapeutes dans différentes disciplines : kinés, infirmières en libéral, étiopathes (j’en ai vu un qui gère tout depuis un iPad et FileMaker Go !), etc.

Ils ont développé leur propre outil de travail, ou se l’ont fait faire par un ami, une connaissance… Ils souhaitent parfois aller plus loin et se prennent au jeu…

Certains sont même allés très loin. Ainsi, Philippe Dreano a-t-il non seulement développé une gestion complète de son cabinet mais également un plug-in (2) pour lire les cartes vitales !

Une base FileMaker – ou FileMaker Go – leur sert donc à gérer leurs patients, à noter les pathologies, les soins prescrits ou effectués… à imprimer les factures d’honoraires,… Le praticien possède alors tout un historique, fort utile, des visites de leurs patients et de l’évolution de leurs maladies.

Conclusion provisoire

Nous n’avons pas fait le tour de tous les usages possibles de FileMaker, loin de là !

De part sa souplesse, son adaptabilité, FileMaker se glisse partout, y compris là où on l’attend le moins, dans tous les métiers, toutes les professions !

Ce n’est pas parce que nous arrêtons là notre exploration que les usages possibles de FileMaker se limitent aux quelques exemples donnés !

D’ailleurs, pourquoi ne nous diriez pas vous-même quel est votre usage de FileMaker ?

Marie-Charlotte Potton

 

(1) Cf. le roman d’anticipation d’Aldous Huxley, Le meilleur des mondes, paru en 1932.

(2) Sur les plug-in, voir nos différents articles, et plus particulièrement la fiche Astuce n°92.

 

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  1. Bertrand
    9 ans ago

    Je suis concepteur de logiciel et j’ai eu à gérer une boutique d’informatique à la pomme, un premier restaurant, puis un deuxième et mes propres occupations.
    J’utilise donc FM pour :
    gestion commerciale,
    gestion des ventes de matériel Apple,
    compta professionnelle et personnelle,
    rédaction des chèques,
    impression d’enveloppes.
    Je vends des applications FM pour les restaurants et les hôtels.
    gestion restaurant,
    recettes,
    facturation hôtelière,
    réservation hôtelière.
    Dès que je pense développement, je pense FM, je n’ai pas de connaissance en C ou C++ et pas non plus en Objective C ou Swift.


  2. Veronique
    9 ans ago

    Dans mon cadre professionnel, j’ai développé une base de données qui permet de suivre les temps de présence des membres de l’équipe, et de les associer aux activités réalisées. Cela permet également de suivre les temps d’absence : gestion des congés payés, rtt, incapacités temporaires, temps de formation… Les plages de temps de présence sont donc associées aux différents projets en cours, qui eux-même font chacun l’objet d’un budget prévisionnel. Les coûts des temps passés sont calculés et rapprochés des prévisionnels, permettant un suivi de l’avancement des projets, et un suivi budgétaire global. A cela s’ajoute une gestion des frais de déplacements et autres frais de missions, toujours associés aux projets en cours. Toutes les données peuvent bien entendu être déclinées sous différentes formes, grâce à différents modèles, selon les besoins.