FileMaker Conférence La Rochelle 2018 – Jour 2

La journée a commencé avec deux présentations de FileMaker Inc., en anglais. La première, par Brad Freitag, concernait la vision stratégique à moyen et long terme et la seconde par James Qiu s’intéressait également à la vision à moyen et long terme mais plus dans ses aspects techniques. Puisque FileMaker ne rentre qu’imparfaitement dans tout un tas de catégories (« no-code », « low-code », « RAD » et autres mots barbares), le mieux était finalement de trouver une définition faite sur mesure : « Workplace Innovation Platform ». Cette locution ne semble pas être destinée à être traduite en français et il est vrai que l’on voit mal comment le faire sans arriver à une certaine lourdeur… Vous en saurez plus à l’adresse https://www.filemaker.com/fr/workplace-innovation/ particulièrement avec la petite vidéo d’introduction qui dure moins d’une minute.

La fin de la matinée a été beaucoup plus technique puisque nous avons été emmenés par Florian Guilbert (Lesterius) du côté de la sécurité de FileMaker Server. Il a fait un remarquable travail de vulgarisation des notions de certificat SSL et autres sigles de la sécurité (TLS, CSR, CA…). Il nous a également rappelé quelques règles de bon sens (pas d’accès invité sur un fichier, pas de fichier sans mot de passe, pas d’ouverture automatique et surtout pas sur un compte avec accès intégral, etc).

Sylvain Lapointe (1-More-Thing) nous a ensuite présenté le tout nouvel outil de migration de données proposé par FileMaker depuis la version 17 : FileMaker Data Migration Tool. C’est réellement un outil extraordinaire que nous avons eu l’occasion de tester en situation réelle pour l’un de nos clients avec beaucoup de bonheur. Nous en reparlerons certainement car c’est un outil qui peut faire gagner des dizaines d’heures lorsqu’il s’agit de transférer des données entre deux versions d’une solution FileMaker.

Nous avons ensuite découvert une utilisation fort intéressante des nouvelles fonctions JSON de la version 17 proposée par Martial Le Boulch (KerMac). Constatant que beaucoup de nos scripts se ressemblent, même lorsque nous développons des applications sur-mesure, il a eu l’idée de créer un script générique par action similaire (créer, imprimer, supprimer…) qu’il alimente par des paramètres de script écrits en JSON. Cela demande bien sûr une grande rigueur et surtout une grande cohérence dans la nomenclature de sa solution, mais ça vaut la peine de se pencher sur cette solution afin de gagner en fiabilité comme en rapidité de développement.

Willem Jan-Kempen nous a expliqué le fonctionnement de l’outil de comparaison de version « fmversion » qu’ils proposent et qui fonctionnent grâce à l’étude de différents rapports sur la structure des bases de données (DDR) d’une même solution à plusieurs « étapes » de sa vie.

Tanguy Collès (1-More-Thing) nous a emmené dans une « tri-bulation » au milieu des mille et une manières de trier des enregistrements liés. Comme toujours, il nous a donné quelques astuces fort ingénieuses pour s’attaquer à ce problème qui a fait couler beaucoup d’encre puisque les tables externes existent depuis la version 3 de FileMaker !

Nous avons ensuite été invités à être « optimiste dans un monde de pessimiste » par Vincenzo Menanno (Beewax). Ils ont fait de nombreux essais pour comparer différentes méthodes de création d’enregistrements liés, notamment pour éviter la réservation d’un enregistrement « parent » lorsqu’on crée ou modifie dans un enregistrement lié au sein d’une table externe. Les méthodes d’optimisation utilisant « exécuter script sur le serveur » ont été avantageusement remplacées (en terme de performance) par l’utilisation de la « data API » (sortie en version finale avec FileMaker 17).

Avec Lucie Guilbert (Lesterius), nous avons conclu cette journée de session en présentant le groupe de développeuses internationales « Women Innovating Together » (anciennement Women of FileMaker) dont nous faisons partie toutes les deux et qui commence seulement à vraiment émerger en Europe même s’il existe depuis près de 20 ans aux États-Unis.

Magalie Jeune

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