FileMaker est-il simple ?
Le message que le marketing de FileMaker induit, semble-t-il, dans l’esprit des futurs clients des développeurs est que FileMaker est un produit simple et que de ce fait, le développeur aura vite fait de développer une solution. Ce constat est à l’origine d’un « coup de gueule » de Guy, nous donnant l’occasion de réfléchir sur des questions importantes pour les développeurs…
Nous-mêmes, tombons dans le piège lorsque, en présence du client et pour gagner du temps, nous faisons à la volée les modifications qu’il réclame. Nous lui démontrons par là que non seulement nous savons faire, mais que FileMaker est tellement simple que l’on peut très rapidement effectuer ces modifications.
Que nous interprétions de manière exacte ou non ce que dit FileMaker, la « simplicité » de FileMaker est réelle et il n’y a pas de message mensonger de la part de FileMaker. Simplement (c’est le cas de le dire ;-), il faut la situer dans son contexte.
La première chose à faire est de resituer FileMaker par rapport aux produits existants permettant eux aussi de développer des bases de données relationnelles.
Historiquement, même si FileMaker est né sous PC et non sous Mac et qu’il est depuis très longtemps multiplateforme, il a largement adopté la philosophie d’Apple. C’est un outil orienté utilisateur, et non prioritairement programmeur. Cela veut dire que le développeur bénéficie d’une interface et qu’il n’a pas besoin de saisir du code pour développer : c’est quand même plus simple de piocher dans une bibliothèque de fonctions de calcul ou de script, de n’avoir qu’à remplacer les arguments par des rubriques rapidement accessibles, que d’avoir à saisir ligne par ligne ce qu’il faut faire ! Et cette philosophie, orientée utilisateur, est tellement développée dans l’univers FileMaker que depuis l’origine jusqu’à aujourd’hui, la version « standard » de FileMaker, celle que n’importe quel utilisateur a sur son poste, permet de développer un fichier ou une base ! Pas de client léger, comme cela existe pour d’autres plateformes logicielles, même si le WebDirect et FileMaker Go peuvent en faire office…
La simplicité tient également à la qualité de conception du produit, dès son origine, et à sa très grande cohérence d’interface. Les abonnés en ont découvert une illustration dernièrement à propos de l’exportation de données. Et c’est vrai que cela facilite l’appropriation d’un logiciel lorsqu’on retrouve ici ou là les mêmes procédures dans des contextes similaires !
Marie-Charlotte Potton
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Tags: développement, filemaker
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