Le « médecin de famille » FileMaker…

Dernièrement, j’ai dû appeler en catastrophe pour ma maman son médecin traitant (1) .

Si je vous en parle, ce n’est pas pour évoquer ici sa santé mais pour analyser un peu ce qui s’est passé.

Je ne souhaitais pas appeler SOS Médecins. Non qu’ils ne soient compétents : nous avons eu à plusieurs reprises – hélas – l’occasion de faire appel à eux, mais parce que le médecin traitant est censé mieux connaître ses patients grâce à un suivi dans le temps.

Lorsque le médecin traitant de maman a compris l’urgence de la situation, n’étant pas lui-même disponible, il a envoyé immédiatement une jeune collègue, médecin interne, avec toutes les informations qu’il fallait concernant maman.

Cette jeune femme a parfaitement fait son travail et a pris le temps qu’il fallait pour cela, le tout pour un tarif de consultation équivalent ou inférieur à celui d’une intervention de SOS Médecins. J’ai pu discuter un peu avec elle. Elle se destine à devenir médecin généraliste en zone semi-rurale car ce qui l’intéresse, c’est ce travail de proximité avec les familles. En fait, elle souhaite devenir « médecin de famille » comme il était courant d’en trouver autrefois dans nos campagnes et nos villes.

J’ai pris l’exemple de la médecine, parce que c’est celui qui m’est venu spontanément à l’esprit. Mais je pourrais multiplier les exemples. On connait en France et sans doute ailleurs dans le monde une certaine forme de désertification des villes de petite taille ou de taille moyenne parce que les commerces et services de proximité ne tiennent pas face à la concurrence des grandes surfaces et d’internet. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de demander conseil, vous pouvez vous lever de bon matin pour l’obtenir !

Dans le domaine informatique, il en est de même.

Pour rendre service à ses clients, et sans devenir pour autant un « pousseur de cartons », Editomac a été pendant plusieurs années revendeur Apple. Mais les conditions commerciales de la firme à la Pomme sont devenues telles que nous n’avons pu poursuivre cette activité. Aujourd’hui, en dehors des App Stores, vous trouvez très peu de revendeurs Apple. Et aujourd’hui, FileMaker, An Apple Subsidiairy (2), suit le même chemin : vous pouvez acheter vos licences directement sur le site de FileMaker, sans passer par un revendeur…

Indépendamment de l’intérêt du revendeur ainsi floué (3), y trouvez-vous votre compte ?

Si vous connaissez très exactement votre besoin, si vous êtes sûr de ne pas vous tromper, si vous avez l’habitude d’acheter ainsi et d’installer vos licences, le site de FileMaker a un avantage. Un unique avantage : la rapidité. Pas le prix.

Pas le prix : le prix revendeur est strictement le même que celui proposé par FileMaker.

Et ce que FileMaker ne pourra jamais vous donner, ni par site, ni même par des « FileMaker Stores » s’ils en ouvraient, c’est un conseil impartial et pertinent ! Parce que Editomac, qui vous connait et qui connaît parfaitement FileMaker, est comme votre « médecin de famille FileMaker » 😉

Marie-Charlotte Potton

(1) : Un « médecin traitant » en France est un médecin généraliste que la personne qui le consulte (ou son tuteur légal) a déclaré à la Sécurité Sociale comme étant celui qui la suit. C’est son médecin de référence.

(2) : « An Apple Subsidiary » est la signature officielle de la société FileMaker inc. Elle se présente donc bien comme une filiale d’Apple.

(3) : Sans parler en plus des brusques changements de politique commerciale de FileMaker inc. qui bouleversent toute une organisation, et des exigences toujours plus grandes en termes de chiffre d’affaire envers ses revendeurs, que les « agences » locales comme FileMaker France sont obligées de faire appliquer parfois contre leur gré…

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Tags: FileMaker 16, licences FileMaker, Plateforme FileMaker