Cacher le fait que l’on développe en FileMaker ?
Guy, développeur FileMaker, se trouve confronté à l’idée que développer sous FileMaker est simple et donc peu coûteux. Son coup de gueule est à l’origine de cette série d’articles où nous essayons de faire le point pour aider chacun à y voir plus clair et à argumenter face à des clients qui n’ont pas compris la règle du jeu du développement logiciel.
Or, dans sa colère, Guy s’interroge : dois-je continuer à dire que je développe en FileMaker ?
Il faut d’abord savoir à qui vous vous adressez et fonder ensuite une stratégie.
Il y a d’une part vos outils de communication pour vous faire connaître : site(s) web, mailings, etc. Car vous aussi, vous faites du marketing 😉 Et il y a d’autre part ce que vous dites à vos prospects ou clients lorsqu’ils vous expriment un besoin.
Partons des prospects et clients, puisque vous avez un contact personnel avec eux.
De notre expérience à Editomac, il y a deux catégories de prospects : ceux qui demandent un développement, et peu leur importe avec quel outil ce développement est réalisé ; et ceux qui connaissent déjà FileMaker et y sont attachés. Dans cette dernière catégorie, se trouvent bien entendu ceux qui ont déjà une base FileMaker et qui souhaitent la faire évoluer !
À ceux de la première catégorie, vous n’êtes pas obligé en principe de dire quel outil vous utilisez. Mais, sauf si vous leur développez un exécutable (runtime), vous serez bien obligé de leur en parler tôt ou tard, puisqu’ils devront de toute manière acquérir des licences pour faire tourner ce que vous aurez développé pour eux ! Et cela fait parti de votre rôle de conseil et d’analyste de savoir en amont combien de postes il faut équiper en licences, de vérifier qu’ils possèdent des configurations compatibles, de deviser ces licences et de gérer les comptes et privilèges de tous les futures utilisateurs !
Quant à ceux de la deuxième catégorie, si vous ne publiez pas sur votre site que vous développez en FileMaker, vous risquez tout simplement de les perdre ! Parce qu’ils ne vous auront pas trouvé !!!
Vous avez donc tout intérêt à dire clairement que vous développez sous FileMaker !
Rappelons en outre que FileMaker fait partie des logiciels extrêmement fiables et que l’on peut avoir confiance en la solidité de l’éditeur, filiale d’Apple, en sa capacité de maintenir et faire évoluer son produit.
Il n’y a donc ni honte ni crainte à se dire développeur FileMaker ! Ce d’autant plus que vous avez maintenant tous les arguments qu’il faut pour répondre à ceux qui n’ont pas compris la complexité réelle d’un développement 😉
Bien entendu, la condition sine qua non pour inspirer confiance est que vous soyez suffisamment bien formé à FileMaker et au développement pour que votre travail ne souffre ni pour vous ni pour votre client de pertes de temps ou de défauts et bugs en tout genre… Mais ceci est un autre chapitre, que nous découvrirons prochainement !
Marie-Charlotte Potton
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